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C’est peut-être un clin d’œil que je te fais Maskor qui c’est 🤣
Je pense le duo père fils gagne. Je vois bien Shamrock être légèrement plus fort que Rayleigh prime et Garling légèrement plus fort que Gaban
Partie 5 : Le Comte Déchu
Après avoir enrôlé Ratchet dans leur marche vers le chaos, l’équipage de la Malice fendait les mers en direction de leur prochaine destination. Sur le pont principal, les membres du groupe conversaient sous les nuages lourds. Graff nettoyait méthodiquement la lame de son sabre, tandis que Lorelei, perchée sur la rambarde, observait l’horizon. Vaskor gardait le silence, les bras croisés, son regard ancré dans le vide.
Lorelei : Vous sentez cette atmosphère ? L’air est lourd, comme si quelque chose de malsain nous attendait.
Byrnndi World : C’est pas qu’une impression*serre les dents*. Il y a une île proche. Pas sur les cartes. Trop étrange pour être naturelle.
Bullet : C’est l’île de la Couronne*sort une vieille carte abîmée*. Une terre oubliée, protégée par des créatures hors du commun… et dirigée par un certain Comte Battler.
Le nom fit froncer les sourcils à certains.
Bear King : Un comte ? Qu’est-ce qu’un noble dégénéré viendrait foutre dans une histoire comme la nôtre ?
Omatsuri : Ce n’est pas un noble. Pas un vrai, expliqua Omatsuri. C’est un braconnier qui s’est autoproclamé seigneur. Un manipulateur, un fanatique des bêtes, qui prétend les aimer mais les tue pour son profit. J’ai croisé sa trace dans mes errances… Ce type est un vrai danger.
Bullet : C’est donc le prochain*se lève*. On va lui rendre visite.
L’île de la Couronne
L’équipage jeta l’ancre au large d’une île couverte de jungles épaisses, de montagnes escarpées, et d’une étrange brume dorée. Très vite, ils furent accueillis… par des bruits de pas précipités.
— Halte ! déclara une voix nasillarde.
Deux silhouettes grotesques sortirent de la forêt. Le premier était un homme musclé couvert de cicatrices : Hotdog. L’autre, Heaby, un homme tout maigre portant un costume rouge et doré.
Heaby : Qui ose approcher le domaine sacré du comte Battler ?!
Byrnndi World : Ceux que le monde appelle fléaux.
Graff : Des visiteurs. Armés, puissants et dangereux pour le maître des lieux.
Une voix grave et arrogante résonna alors depuis les hauteurs d’un vieux manoir en ruine, perché au sommet d’une falaise. Une silhouette élancée descendit un escalier en colimaçon avec une grâce théâtrale. Manteau rouge, canne ornée d’un joyau, monocle scintillant, sourire carnassier : le Comte Battler.
Battler : Que vois-je ? Des vagabonds, des bêtes sauvages, ou de futurs trophées ? Mes amis, je suis Comte Battler, génie zoologiste, protecteur des merveilles naturelles… et bientôt, votre hôte éternel !*Il étendit les bras* Si vous êtes venus en paix… vous repartirez déçus.
Vaskor : On est pas là pour négocier.
Bear King : Tu t’prends pour un dieu, mais tu vas comprendre ce que c’est que de faire face à un vrai démon.
Battler les observa, un à un, comme on évaluerait des spécimens rares.
Battler : Fascinant… Des spécimens diversifiés. Des gènes uniques. Je pourrais créer un bestiaire complet rien qu’avec vous…
Byrnndi World : Un mot de plus, et j’t’arrache la langue.
Bullet qui fit un pas en avant.
Bullet : T’es pas qu’un fou. T’es un tyran déguisé en collectionneur. On est là pour voir si tu mérites de faire tomber ce monde avec nous… ou de le nourrir de ton cadavre.
Battler haussa un sourcil.
Battler : Tomber le monde ? Hahaha… intéressant. Montrez-moi ce que vous valez, alors.
D’un coup sec de sa canne, Battler invoqua plusieurs créatures mécaniques et hybrides, libérées de cages enfouies dans les falaises. Des lions métalliques, des oiseaux cyborgs, des gorilles acérés de lames.
Battler : Mes enfants ! Récupérez les intrus !
Alors qu’un lion cours en direction de Vaskor
Vaskor : Tranche-Réalité : Sabre du Paradoxe
Vaskor recouvre entièrement sa lame de Haki de l’Armement. Lorsqu’il déclenche l’attaque, la lame semble fendre l’espace-temps tellement ces mouvements sont rapides, générant trois entailles parallèles sur le lion métallique.
Graff : Marteau du Cataclysme
Graff utilise une masse géante faite d’un alliage spécial qu’il chauffe avec son propre fluide de Haki jusqu’à ce qu’elle devienne rouge incandescent. Il frappe le gorille en pleine tête projette des éclats brûlants. Le gorille tombe raide avec une partie du corps brûlée.
Omatsuri : Épine explosive
Omatsuri jeta des fleurs de lys en direction de l’oiseau, une fois toucher une explosion éclata faisant sauter l’oiseau.
Omatsuri*se met à rire* : Quelle magnifique spectacle
Battler : Vous êtes impressionnants… mais pas assez. Pas encore…
Bear King cours en direction de Battler s’apprêtant à l’attaquer mais celui-ci Il lança un Filet Cryo-thermique, gelant les jambes de Bear King.
Bear King : Tch ! Il m’a eu par surprise, pesta celui-ci en brisant la glace.
Bullet finit par entrer dans la danse.
Bullet : Assez joué.
Il libéra une vague de Haki des rois, balayant les créatures restantes mais aussi HotDog et Heaby qui étaient tous 2 rester en retrait. Puis, sous l’effet de son Fruit du Démon – Gasha Gasha no Mi, il fusionna avec tout le métal présent sur la jungle pour créer une un golem.
Battler *hurla de rage* : Non ! Tu détruis mon écosystème ! MON ART !
Bullet : Ultimate Faust (ウルティメイト・ファウスト Arutimeito Fausuto) : Après avoir assimilé la surface d'une armée entière dans son mech, il devient un gigantesque Golem, durcit son bras avec du Haki et frappe son adversaire avec.
Le comte tombe à genoux, la canne brisée en sang, il riait encore.
Battler : Alors… vous êtes plus que des bêtes… Vous êtes des anomalies.
Graff : Et toi ? T’es une erreur
Battler : Pourtant, vous êtes venus jusqu’ici c’est que vous avez besoin de moi.
Lorelei le fixa.
Lorelei : Tu crois vraiment qu’on va faire confiance à un malade ?
Bullet : Il n’y a pas de monstres ici. Juste ceux que le monde a jetés. Si tu suis nos règles… tu vivras.
Battler *ricana*Intéressant… Très bien. Je suis vôtre. À condition de garder quelques spécimens vivants.
Bullet : C’est moi qui décide tes 2 compagnon ne viennent pas ils sont trop faibles. Tu pourras garder tes créations.
Battler : Bon c’est d’accord
Bullet : Parfait aider le à se relever on y va.
Et ainsi, un autre pion brisé mais dangereux rejoignait la marche infernale des damnés.
Honnêtement je ne vois pas comment Jinbe pourrait gagner en tout cas sur terre ferme. Yamato à tout pour elle force brute, vitesse elle possède en plus le HDR après si c’est dans un endroit où il peut y avoir un coin d’eau ça pourrait jouer en faveur de Jinbe
Pour ma part je pense que Aokiji pourrait battre Big Mom, il a un meilleur HDA car il s’est entraîné avec l’utilisateur de HDA le plus puissant du manga aka Monkey D Garp et un meilleur HDO, jusqu’à preuve du contraire le HDO de Big Mom dans le manga est quasi inexistant. Pour le HDR je ne me positionnerais pas car on ne sait pas vraiment si Aokiji l’a ou pas, mais dans le doute je donne un avantage sur ce point à BM. Il a une meilleure endurance que Big Mom. Tu l'as privée de sucre pendant 2h, elle peut se mettre à avoir des troubles alimentaires. Après, Big Mom a une meilleure résistance, mais je la vois perdre dans la durée.
Yamato ne devrait même pas être comparé à Mihawk je ne suis pas sûr qu’elle puisse battre Zoro
Je mettrais une pièce sur Garp sa démonstration de force sur la Ruche m’a époustouflé je pense que parmi tous les personnages dépassant la soixantaine dans OP il est pour ma part le plus fort.
Je pense que MG est attaqué par les révolutionnaires. Dragon a dit qu’il allait passer à l’action une fois que les chevaliers divins bougeraient. Dragon s’est enfin décidé à passer à l’action
PARTIE 5 : LE PARI DE LA CORRUPTION
La mer s’était assombrie à mesure que le Léviathan approchait des eaux interdites du Triangle Florian. Des nappes de brume s'étendaient comme des doigts putrides, rendant le ciel indiscernable de l'océan. À bord, les membres de l'équipage restaient silencieux, absorbés par la lourdeur de l’atmosphère. Quelque chose dans l’air sentait la trahison, la poix… et le sucre brûlé.
Dans la salle de navigation, Bullet penchait sur une autre carte, ses yeux concentrés sur une série de marques rouges. Autour de lui, les fidèles membres des Damnés, réunis dans cette étroite pièce comme des flammes encerclant une mèche de poudre : Vaskor, Lorelei, Graff, World, Bear King, Ratchet et Omatsuri.
Bullet*ton neutre* Nous approchons…Cette mer cache un homme que le monde a rejeté sans même prendre la peine de le juger.
Lorelei : Tu parles de Gasparde ?
Graff : Un homme qui s’est fondu dans sa propre corruption, et qui s’en est servi comme armure.
Omatsuri fit claquer sa langue, moqueur.
Omatsuri : Ce sale type ? Même les rats des cales refusaient de le suivre.
Bullet : Et pourtant, il a survécu. Mieux que ça. Il a bâti un empire flottant. Une usine dérivante entre les brumes, infestée de pirates sans foi ni honneur. Des parias qui n'obéissent qu'à l'or et à la peur.
Bear King tapa du poing contre le mur métallique.
Bear King : Je n’aime pas les lâches. Ni ceux qui trafiquent avec des bonbons.
Ratchet leva un sourcil.
Ratchet : C’est de la stratégie, pas de la faiblesse. Il a retourné son vice contre ses ennemis.
Byrnndi World ricana.
Byrnndi World : Et tu veux l’intégrer à notre équipage, Bullet ? T’as décidé de pêcher dans les égouts ?
Bullet*regard sombre* : Je veux ceux que le monde considère comme irrécupérables. Et Gasparde est peut-être le plus représentatif de ce que nous sommes en train de devenir. Une légende sale. Mais une légende quand même.
Il se tourna vers ses hommes.
Bullet : Préparez-vous. On va devoir le convaincre… à notre manière.
Le navire émergea de la brume devant une structure titanesque faite de canons rouillés, de citernes, et de tuyauteries dégoulinantes de mélasse. Une sorte de raffinerie pirate, greffée sur une carcasse d’île morte.
Des dizaines de petits navires blindés patrouillaient les alentours, mais aucun ne s’approcha. Ils savaient. Les Damnés étaient arrivés.
La passerelle s’abaissa. Bullet, suivi de tous les membres de son équipage, marcha à travers les vapeurs acides jusqu’à une grande porte de fer, flanquée de deux gardes à l’uniforme collant, rapiécé de sucre cristallisé.
Vaskor*ton glacé* : Nous demandons audience à Gasparde.
Les deux gardes se regardèrent, puis ouvrirent sans un mot.
Ils pénétrèrent dans une salle immense. Le sol collait. Les murs suintaient. Des tuyaux gémissaient. Et, trônant sur un amas de tonneaux dorés, un homme au sourire carnassier les observait.
Gasparde.
Son visage portait les traces du passé : une balafre sur la mâchoire, des yeux creusés par les excès, et une masse corporelle qui oscillait entre le grotesque et le monstrueux. Son manteau était taché, mais son regard étincelait d’intelligence perverse.
Gasparde : Bullet… Je me demandais quand tu allais venir me chercher.
Bullet ne répondit pas. Il s’avança, ses bottes s’enfonçant légèrement dans le sol poisseux.
Bullet : Tu sais pourquoi je suis là.
Gasparde éclata d’un rire gras.
Gasparde : Bien sûr ! Pour moi ! Qui d’autre dans ces eaux pourrait vous intéresser ? Vous ramassez les détritus ? Ou tu t’es souvenu que j’ai failli être un seigneur des mers avant qu’un morveux au chapeau de paille me fasse chuter ?
Lorelei s’avança, posant une main sur la garde de son sabre.
Lorelei : Tu as survécu. Tu as reconstruit. Mais tu restes caché dans ta sucrerie. Pourquoi n’as-tu jamais cherché à reprendre ta place ?
Gasparde*se lève* : Parce que j’ai compris une chose... La grandeur ne vient pas de la reconnaissance du monde. Elle vient de la peur. De l’intoxication. Si tu contrôles le vice des hommes… tu les possèdes.
Graff, accroupi sur un tuyau, hocha la tête lentement.
Graff : Tu ne veux pas gouverner. Tu veux corrompre.
Gasparde : Exactement. Et vous êtes venus me demander de me joindre à vous ? Ou bien est-ce une sommation ?
Byrnndi World s’approcha
Byrnndi World*ton menaçant* : C’est une offre. Et si tu refuses… on détruit ta confiserie jusqu’à ce qu’elle fonde.
Gasparde sourit plus largement.
Gasparde : Ah… L’équipage des damnés. Et toi, Bullet, tu me veux pourquoi ? Que je te fournisse des soldats drogués au sirop ? Que je transforme tes ennemis en statues de caramel ?
Bullet : Je veux ta ruse, ton empire clandestin, ta haine du gouvernement. Mais surtout… je veux ta loyauté.
Un silence tendu s’installa. Tous attendaient.
Gasparde regarda les membres de l’équipage de Bullet un à un. Bear King, bras croisés et prêt à en découdre. Omatsuri, au sourire cynique. Lorelei, calme et tranchante. Graff, invisible et dangereux. Ratchet, impassible. Vaskor, froid comme l’acier. Et World… un monstre enchaîné par la volonté.
Il éclata d’un rire plus sincère.
Gasparde : Vous êtes tous fous… mais vous avez ma curiosité.
Il s’approcha lentement de Bullet.
Gasparde : Très bien. Je veux voir ce que vous valez. Si vous survivez à une nuit dans mon domaine, sans succomber à la folie, au poison ou à la tentation… je vous rejoins.
Bullet sourit.
Bullet : Marché conclu.
Partie 4 : Les Rouages du Jugement
Le vent s'était levé depuis l'aube, soufflant entre les structures d’acier du Léviathan, dont les flancs bruissaient d’une tension contenue. Dans la salle des machines, le grondement sourd du moteur résonnait comme un écho des décisions à venir. Autour de la grande table centrale, Bullet, debout, observait un plan gravé dans une plaque de cuivre. Les visages de ses compagnons étaient tendus, concentrés.
Vaskor, les bras croisés, fixait la carte sans cligner des yeux.
Vaskor : On quitte les mers de fer de Bear King. Tu penses vraiment que celui-là, ce… Ratchet, va faire la différence ?
Graff se frotta le menton, son regard aiguisé comme une lame.
Graff : S’il est aussi obsessionnel qu’on le dit, il pourrait même changer l’équilibre de toute notre stratégie. Mais il faut savoir l’approcher sans l’alarmer. Ce type pense en circuits, pas en émotions.
Lorelei, posée mais incisive, s’interposa.
Lorelei : C’est un horloger de la destruction. Il calcule tout. Il n’offre aucune allégeance. Chaque décision qu’il prend repose sur une équation de survie et de puissance. Si on veut le rallier, il faut qu’il voie en nous une finalité logique.
Byrnndi World : Et comment on convainc une machine vivante ? En lui récitant un poème ?
Bear King : Non. On lui montre qu’on est l’aboutissement de son raisonnement. Que sa place est ici, avec nous. Parce qu’il n’y a rien d’autre qui vaille la peine d’être perfectionné au-delà de cette cause.
Bullet les écoutait, impassible, puis parla d’un ton calme.
Bullet : Il vit au cœur d’un sanctuaire mécanique, dissimulé dans les entrailles d’un archipel oublié, entre les zones d’orage perpétuel. Il ne reçoit personne. Il n’a confiance en rien.
Omatsuri : Parfait...*souris*J’adore les paranoïaques. Ils ont souvent les meilleures cachettes… et les meilleures histoires à briser.
Bullet pointa l’emplacement sur la carte d’un doigt ganté.
Bullet : On ne rentre pas là-bas en conquérants. On y entre comme des idées. Et on ressort avec un esprit de plus dans notre combat.
Le sanctuaire de l’horloger
L’île ressemblait à un sablier retourné. D'immenses tours d'acier émergeaient de la roche comme les dents d'un mécanisme oublié, chaque structure battant au rythme d’un tic-tac régulier et oppressant. Des engrenages colossaux tournaient à ciel ouvert, actionnés par des vents artificiels créés par des turbines géantes.
Le groupe accosta silencieusement, à l’abri des radars. Ils progressèrent à travers des couloirs de métal, contournant pièges et drones, jusqu'à pénétrer dans la salle centrale : un immense dôme où les murs étaient couverts d’horloges, chacune affichant une heure différente.
Et là, au centre du chaos temporel, trônait Ratchet.
Un homme mince, vêtu d’un manteau dont les pans étaient brodés de schémas mécaniques, les yeux masqués par des lunettes à multiples lentilles. Autour de lui, des bras mécaniques flottaient, chacun tenant un outil, une pièce, une lame, un engrenage.
Ratchet : Douze minutes de retard ou… vingt-huit heures d’avance. Tout dépend de ce que vous cherchez à accomplir ici.
Bullet fit un pas en avant. Il ne souriait pas.
Bullet : Je cherche à accomplir ce que le monde n’a pas su prévoir.
Ratchet ne réagit pas tout de suite. Il observa les membres du groupe un à un.
Rat cher : Vaskor. L’ancien sabreur déchu. Lorelei. La cantatrice aux lames. Graff. L’ombre tactique. Omatsuri. Le traître aux masques. World. La destruction incarnée. Et Bear King… Le titan des rouages. Impressionnant. Vous êtes venus m’inviter à votre table, ou à me démanteler ?
Bullet : À t’inviter, mais si tu préfères le fracas…
Ratchet : Je préfère le silence des engrenages bien huilés, le coupa Ratchet. Et pour ça, il me faut comprendre. Pourquoi moi ?
Lorelei s’avança.
Lorelei : Parce que tu es le seul à pouvoir synchroniser le chaos que nous préparons.
Ratchet leva un sourcil.
Ratchet : Charmant. Et ce chaos… tu veux me l’expliquer avec des mots, ou avec des chiffres ?
Graff tira un rouleau de plans, qu’il déroula sur une console.
Graff : Voici une projection des prochaines semaines si les grandes forces mondiales restent stables. Maintenant, voici ce qu’il se passe si nous perturbons trois points névralgiques avec toi dans l’équation.
Ratchet observa. Son regard devint fixe. Calculateur.
Ratchet : Fascinant… Vous proposez de ne pas abattre le système, mais de le rendre obsolète. Le remplacer par quelque chose de nouveau. Quelque chose de… synchronisé.
Byrnndi World*ton sec* Appelle ça comme tu veux, tant que ça saigne.
Ratchet ignora la remarque.
Ratchet : Et si je refuse ?
Bullet s’approcha, lentement.
Bullet : Alors tu restes ici, à faire tourner des horloges dans une pièce vide, jusqu’à ce que le monde t’oublie. Ou bien tu viens avec nous… et tu vois ce que donne une révolution conçue avec rigueur.
Un silence s’étira.
Puis Ratchet leva une main. Les bras mécaniques autour de lui se rangèrent.
Ratchet : Très bien… Montrez-moi les plans. Et préparez une place pour une nouvelle horloge dans votre guerre.
Bullet : Bien tu verras tous les détails quand nous serons sur le navire.
Partie 3 : Le Jardinier des Cœurs Fêlés
Le Léviathan fendait l’océan dans un silence qui n’était troublé que par le cliquetis des chaînes de World et les mécanismes internes de Bear King. Ce dernier était penché sur une interface métallique miniature, son regard électrique absorbé par des calculs de pression et des relevés atmosphériques. Lorelei, perchée à l’arrière du navire, observait l’horizon d’un œil mi-clos, ses longs cheveux ondulant au rythme du vent. Vaskor, quant à lui, affûtait son sabre contre la rambarde en acier, chaque mouvement trahissant une discipline presque fanatique. Graff, plus en retrait, griffonnait dans un carnet noir.
Byrnndi World : C’est trop calme murmura World, rompant enfin le silence.
Bear King : T’as peur du calme maintenant, World ?
Byrnndi World : Le calme n’existe pas sur un navire où tout le monde a du sang sur les mains.
Lorelei : Et sur la conscience…
Bullet, posté à la proue, restait immobile, son manteau battant comme une voile. Il ouvrit enfin la bouche
Bullet : L’île est en vue.
À travers la brume, se dessina un amas de végétation luxuriante, presque surnaturel, flottant sur une mer aux reflets violets. Une île suspendue dans un étrange équilibre entre le rêve et le cauchemar. Des lianes massives descendaient du ciel comme des griffes. Le ciel lui-même semblait hésiter entre le jour et la nuit.
Vaskor : C’est quoi cet endroit ?
Graff : Omatsuri.dit simplement Graff en refermant son carnet.
Bear King fronça les sourcils.
Bear King : Ce nom me dit quelque chose. Une vieille légende. Quelque chose de tordu…
Bullet : Pas une légende, corrigea Bullet. Un survivant. Un homme devenu île. Un capitaine devenu parasite.
Lorelei : L’équipage de l’Île aux Fleurs… C’était pas une fête. C’était une secte.
Byrnndi World : Et maintenant, on va lui rendre visite ?
Bullet : On va l’inviter.
Bear King : Inviter un fou ?*ricane* T’as un talent pour ça.
Bullet : J’ai un plan et vous allez suivre ce plan.
Le navire accosta sur une berge faite de racines entrelacées. À peine le pied posé, une douce musique s’éleva dans l’air, éthérée, presque envoûtante. Des fleurs aux couleurs irréelles s’ouvraient et se refermaient au rythme d’un souffle invisible. Tout semblait vivant.
Lorelei : On dirait que l’île respire.
Vaskor*main sur la garde de son sabre*: Elle vibre oui
Graff : Ne respirez pas trop fort, certaines de ces plantes sont conscientes et vénéneuses.
Un rire se fit entendre. Haut perché. Strident. Presque enfantin. Mais chargé d’une folie palpable.
— Mes invités… Vous avez mis le temps.
Du sommet d’un arbre surgit une silhouette. Un homme à l’apparence jeune, vêtu de rouge, un chapeau orné de pétales fanées vissé sur le crâne. Omatsuri.
Omatsuri : Regardez-vous ! Quelle bande de joyeux cadavres ! Oh mais... ce regard… ce chaos… j’adore !
Bullet s’avança.
Bullet : Omatsuri.
Omatsuri : En personne, ou presque. Mon corps est ici, mon esprit ailleurs, et mon cœur ? brisé en trois mille morceaux… veux-tu en recoller un ?
Bullet : J’ai une offre, répondit Bullet d’un ton imperturbable.
Omatsuri : Moi aussi ! Des fleurs carnivores, des rêves torturés, des épreuves pour briser l’ego. Tu veux en goûter une ? demanda Omatsuri, en faisant tourner entre ses doigts une graine étrange.
Vaskor et Byrnndi World s’avancèrent
Vaskor : Tu vas écouter.
Byrnndi World : Tu vas te taire, grogna World.
Lorelei : Silence… il est dangereux. Chacun de ces mots est un piège
Omatsuri : Et vous, qui êtes-vous tous ?
Omatsuri en sautillant autour d’eux.
Omatsuri : Des poupées cassées ? Des soldats oubliés ?
Il s’arrêta devant Bear King.
Omatsuri : Toi, tu sens l’huile et la trahison.
Puis devant Lorelei
Omatsuri : Toi, tu as la mort dans les veines.
Et enfin devant Bullet.
Omatsuri : Et toi… Toi, tu es… vide. Un réceptacle à guerre. Un golem de rancune. Tu veux créer un jardin de monstres, pas vrai ? Tu veux que j’en sois la fleur ?
Bullet : Tu dis que je suis vide, mais tu es seul. Ton équipage est mort. Ton île est un tombeau vivant. Tu n’as que la folie pour te tenir compagnie. Viens avec moi, et ta souffrance servira quelque chose. Un but. Une guerre. Un monde nouveau.
Un silence. Omatsuri s’immobilisa.
Omatsuri : Et si je refusais ?
Lorelei : Tu n’es pas libre, tu n’es qu’un souvenir qui refuse de mourir.
Graff*grogne* : Et nous on est la fin de cette illusion.
Omatsuri*regarde leurs ombres*: Je pourrais tous vous tuer.
Omatsuri : L’île m’obéit. Je suis roi ici.
Vaskor*sourire narquois*: Alors essaie pour voir.
Un instant, le vent s’arrêta. Le sol trembla.
Mais Omatsuri leva les mains, un sourire immense déformant son visage.
Omatsuri : Non… non… Je crois que j’aime trop ce que je vois.
Il se pencha en avant, fixant Bullet dans les yeux.
Omatsuri : Je te suis. Mais à une condition.
Bullet*ton glacial* Laquelle ?
Omatsuri : Que je puisse planter une fleur dans le cœur de chacun. Une graine de chaos. Pas pour vous contrôler. Juste pour… observer. Une fleur pour chaque âme.
Byrnndi World *ricane* : Ce taré me plaît…
Lorelei : Pas question.
Bullet : On accepte.
Tous se tournèrent vers lui.
Bullet : Ce qu’il plante n’aura aucun effet sur nous. Parce que nous sommes déjà trop brisés pour être corrompus davantage.
Omatsuri : Oh… délicieux ! hurla Omatsuri en tournoyant. Une Malice en fleur ! Quelle idée poétique !
Il se retourna, bras écartés.
Omatsuri : Je vais préparer mes valises ! Des crânes, des graines, quelques souvenirs. Et mon vieux miroir…
Alors qu’ils regagnaient le navire, Omatsuri marchait en sifflotant au milieu d’eux. Vaskor jetait des coups d’œil méfiants. Lorelei restait silencieuse. Bear King murmurait déjà des idées de fusion entre la flore et la mécanique. Graff notait des observations inquiétantes.
Byrnndi World s’approcha de Bullet.
World : Tu es sûr de vouloir ce taré à bord ?
Bullet : Il est déjà à bord… E il est exactement ce qu’il nous fallait.
Byrnndi World hocha lentement la tête.
World : Avec lui ce navire devient un véritable cauchemar ambulant.
Bullet : C’est l’idée
World : Mhh je vois…
—————
Je n’avais pas pensé à Breed mais je vais intégré un personnage qui une compétence qui se rapproche de lui
PARTIE 2 : L’Empreinte de l’Invincible
Le vent soufflait avec une intensité nouvelle sur le pont du Léviathan. La mer, d’un bleu obscur presque nocturne, semblait se plier au poids des intentions de son équipage. Après l’intégration de Byrnndi World, la tension n’était pas retombée. Chacun ressentait que la trajectoire du groupe n’avait rien d’anodin : ils traçaient un sillon sanglant, méthodique, vers une destinée que seul Bullet connaissait.
Dans la salle de navigation, Bullet traçait des lignes sur une vieille carte dont les bords étaient brûlés. Autour de lui, Vaskor, Lorelei, Graff et désormais World observaient en silence. Le colosse aux chaînes croisait les bras, intrigué.
World *d’un ton dur* : Alors où est-ce que tu veux nous emmener maintenant ? Une autre île oubliée ? Une autre légende brisée ?
Bullet releva les yeux, un sourire en coin.
Bullet : Tu vas aimer celui-là. Son nom est Bear King.
Un silence s’abattit sur la pièce. World haussa un sourcil, pensif.
World : Bear King… Le roi de la mécanique ? Le tyran des îles métalliques ? Je croyais qu’il avait été brisé par Luffy.
Graff : Il a survécu, mais ce qu’il est devenu dépasse ce que tu peux imaginer. Il vit dans une forteresse de fer, retranché dans son obsession de la domination technologique. Un roi déchu devenu fabricant de cauchemars.
Lorelei : Il ne suit plus que ses propres algorithmes de guerre. Mais s’il retrouve un but... il pourrait devenir une arme vivante.
World éclata d’un rire court.
World : Tu veux donc qu’on recrute un mégalomane sous stéroïdes. T’as des goûts étranges, Bullet.
Bullet se leva, posa un doigt sur la carte.
Bullet : Je veux ceux que le monde a trahi. Ceux que la légende a oubliés, mais qui n’ont jamais cessé d’exister. S’ils se joignent à moi, alors rien ni le Gouvernement, ni le destin ne pourra arrêter ce qui arrive.
Il se tourna vers World.
Bullet : Bear King est le prochain. Prépare-toi.
Île Mécanique – Forteresse de Fer de Bear King
Un enfer de rouages, de vapeur et de grincements incessants. C’est ce que fut leur premier aperçu. La forteresse trônait au sommet d’un plateau métallique, entourée de canons automatiques et de tourelles rotatives. Une cité-machine autonome, construite à la sueur d’un esprit brisé et ressoudée par la colère.
Lorsque le Léviathan accosta, une voix mécanique résonna dans les hauts-parleurs rouillés.
— Identifiez-vous, intrus. Cette zone est interdite.
Bullet ne répondit pas. Il leva la main, et un bouclier d’acier fut arraché d’une tour par sa force brute, projeté dans les airs comme un avertissement. La tour s’effondra dans un nuage de vapeur noire.
Après quelques secondes, les portes de la forteresse s’ouvrirent.
Ils s’avancèrent dans un couloir de pistons et de lumière rouge. Bear King les attendait, assis sur un trône forgé dans les restes de ses anciens ennemis. Sa stature était toujours aussi imposante, mais son regard, jadis colérique, brillait désormais d’une lueur calculatrice. Son corps pulsait de chaleur. Des tuyaux sortaient de son dos, respirant lentement.
Bear King : Douglas Bullet, on raconte que tu rassembles les fantômes du passé. Tu comptes faire quoi, un cirque de monstres ?
Bullet *sourit* : Non. Une révolution.
Bear King se leva, chacun de ses pas faisant trembler le sol.
Bear King : Tu veux m’utiliser. Me manipuler comme les autres. Tu crois que je n’ai pas appris ?
Lorelei : Tu t’es construit une prison de métal. Tu crois que tu es libre ici ? Tu n’as fait que remplacer les chaînes.
Bear King : Silence ! rugit Bear King un bras frappant le sol et y laissant une marque fondue.
World s’avança à son tour.
World : On n’est pas là pour discuter de ta thérapie. On est là parce que Bullet croit que t’as encore ta place dans ce monde. Parce qu’il croit que tu peux écraser ceux qui t’ont humilié.
Bear King : Ceux qui m’ont humilié… Tu parles du Chapeau de Paille ? Des pirates de pacotille ? C’est fini ce temps-là !
Bullet : Justement, tu peux renaître. Pas pour la gloire… pour la vengeance. Pour le chaos. Pour qu’ils se souviennent de ton nom.
Un long silence s’installa.
Puis Bear King baissa lentement les yeux, fixant son poing fermé.
Bear King : Ce monde n’a jamais voulu de moi. Peut-être qu’il est temps que je le remette à neuf… avec des pièces de rechange.
Il releva la tête, un sourire féroce aux lèvres.
Bear King : Tu veux une arme vivante ? Alors ne me retiens pas quand je commencerai à tirer.
Bullet *hocha la tête* : Bienvenue à bord.
Chapitre 3 – À la recherche des loups
Partie 1 : World
Les vents hurlaient au-dessus de la mer tourmentée. Un ciel d’ardoise pesait sur les flots noirs, striés d’écume furieuse. À bord du Léviathan, navire imposant au bois sombre et à la proue sculptée d’un bras géant broyant un sabre, Douglas Bullet scrutait l’horizon. Sa silhouette massive, les bras croisés, tranchait sur le pont balayé par la pluie.
Autour de lui, Vaskor, Lorelei et Graff restaient silencieux. Ils savaient que quelque chose d’imminent se tramait. Depuis la fondation de la Malice, la tension ne cessait de grimper.
Bullet : Il est temps de s'étendre…*se lève*Le monde a trop longtemps dormi sous les chaînes de la peur et de la paix. Nous allons y semer une guerre que personne ne pourra ignorer.
Vaskor hocha lentement la tête, ses yeux fendus semblables à des braises.
Vaskor : Tu veux frapper où, Bullet ? La Marine ? Les Empereurs ? Les Révolutionnaires ?
Bullet : Nous les frapperons tous. Mais d'abord, on doit s'entourer des meilleurs. De ceux qui ont connu l’abîme. De ceux qu'on a oubliés.
Lorelei, appuyée contre un mât, sourit finement.
Lorelei :Tu parles de fantômes ?
Bullet : Je parle de géants déchus, de capitaines enterrés par le Gouvernement, de monstres que le monde a voulu effacer.
Graff, accroupi près d’un tonneau, laissa échapper un petit rire.
Graff : Alors on va réveiller les légendes mortes ?
Bullet : Elles ne sont pas mortes, elles attendent qu’on vienne les chercher.
Il sortit une carte usée, couverte de symboles, de tâches d’encre et de griffures. Plusieurs emplacements y étaient marqués : des îles oubliées, des prisons englouties, des territoires perdus dans le Brouillard Éternel.
Bullet : On commence par World. Il est vivant. Et il nous attend.
Lorelei fronça les sourcils.
Lorelei : Tu es sûr qu’il acceptera ? Il n’a jamais été du genre... coopératif.
Bullet *tourna lentement la tête vers elle* : Je ne lui demanderai pas son avis.
Le Léviathan changea de cap, ses voiles colossales se gonflant avec brutalité. Une silhouette sombre perça bientôt le brouillard à l’horizon : l’île de Kragmor, dernier repaire connu de Byrnndi World.
L’île de Kragmor était un cimetière de pierre battu par les vents. D’antiques bastions effondrés y reposaient comme les ossements d’un royaume oublié. Des statues ébréchées gisaient à demi ensevelies, rongées par la mousse et la haine du temps. Au cœur de cette désolation, une forteresse massive construite dans la roche.
Bullet marcha en tête. Derrière lui, Lorelei, Vaskor, Graff progressaient sans bruit. Le vent hurlait entre les créneaux comme un avertissement.
Lorelei : Tu crois qu’il t’attend les bras ouverts ? demanda Lorelei, jetant un regard vers l’entrée obscure.
Bullet : Je sais qu’il nous a entendus arriver. Et s’il se souvient de qui il est, il nous rejoindra.
Ils pénétrèrent dans la forteresse. L’intérieur sentait l’abandon : toiles d’araignée, stalactites, murs effrités. Pourtant, des torches brûlaient. Quelqu’un vivait ici.
Une voix résonna dans les entrailles du bastion. Lourde. Inflexible. Imprégnée d’une colère insondable.
Byrnndi World : Alors, t’es vraiment venu.
Dans la salle du trône, assis sur une carcasse métallique d’où pendaient des chaînes rouillées, se tenait Byrnndi World.
Toujours aussi massif, vêtu de son armure noire et rouge, il tenait un sabre brisé en travers de ses genoux. Son regard fixait Bullet avec une intensité presque animale.
Byrnndi World : Je me disais que t’étais qu’une légende. Un autre foutu mythe pour faire frissonner les mômes. Mais te voilà. En chair. En muscle. En ambition.
Bullet s’avança, les pas lourds, chacun résonnant comme un tambour de guerre.
Bullet : Tu vis comme un roi sans royaume, World. Mais je suis venu t’offrir autre chose.
World se leva lentement. Sa stature, presque égale à celle de Bullet, imposait le respect.
Byrnndi World : Une alliance ? Moi qui crache sur la Marine, les Révolutionnaires, les Empereurs ? Tu veux que je t’accompagne ? Et pourquoi ?
Bullet : Pour faire tomber tous leurs trônes. Un à un. Pour que le monde se souvienne qu’on ne se dompte pas. Ni toi. Ni moi.
Byrnndi World : Tu veux rallumer une guerre que personne ne veut voir ? ricana World. Tu veux rejouer ce que Roger a déclenché ?
Bullet s’immobilisa devant lui, les yeux plantés dans ceux de World.
Bullet : Je ne suis pas Roger. Je suis la tempête que même Roger n’a jamais pu invoquer. Toi et moi, on est des monstres. Le monde nous craint. Il est temps qu’il se couche devant nous.
World explosa d’un rire rauque.
Byrnndi World : Tu m’as pas convaincu. Mais je t’écoute. Et t’as intérêt à parler longtemps.
Bullet : Tu sais pourquoi t’as échoué, World ? Parce que t’as voulu porter ta colère seul. Tu pensais que le monde céderait devant ta force brute. Tu t’es trompé. Tu t’es fait capturer, trahir, oublier.
World : J’ai pas été oublié, Bullet. J’ai été effacé. Par la peur. Par les journaux. Par les chiens du Gouvernement. Mais regarde moi. Je suis encore debout.
Bullet : Debout, mais seul. Tu vivrais pas dans une tombe si c’était la victoire que t’avais connu. Moi, je ne veux pas qu’on me craigne dans l’ombre. Je veux qu’on m’admire dans le sang et la lumière.
World : Tu parles comme un prophète. Tu crois au destin ? Moi non. Je crois à l’écrasement. Je crois que la vérité se trouve dans les os broyés et les cris.
Bullet : Alors rejoins-moi. Parce que c’est ce que je vais offrir. Une mer de ruines, un monde retourné, une révolution sans nom. Pas pour la justice. Pas pour les faibles. Pour nous. Les damnés.
World : Et qu’est-ce que j’y gagne, hein ? Le pouvoir ? L’or ? L’immortalité ?
Bullet : La guerre éternelle. La seule chose qui fait battre nos cœurs. Le seul droit que ce monde nous refuse.
World resta silencieux un instant. Il scruta les flammes des torches vacillantes.
Byrnndi World : Tu sais... Quand j’ai été enfermé à Impel Down, j’ai rêvé de ce jour. Du jour où quelqu’un viendrait me parler comme un égal. Où je pourrais écraser à nouveau des flottes, incendier des nations...
Il descendit de son trône. Son pas fit vibrer les dalles. Il se posta devant Bullet.
Byrnndi World : T’as mes chaînes. T’as ma haine. Mais t’as intérêt à tenir parole.
Bullet esquissa un rictus : Tu as ma paroles…
World serra le poing, puis le tapa contre celui de Bullet. Une onde de choc se propagea dans la salle, brisant les vitraux et fissurant les piliers.
Lorelei sourit. Vaskor hocha la tête. Graff souffla entre ses dents.
Lorelei : Eh bah parfait tous le monde est content allons nous on maintenant…
Ça marche si besoin je te ferai signe encore merci @Dono88210
Merci @Dono88210 pour les journaux t’a grave gérer mon frérot 😄
Chapitre 2 : Les Cendres Appellent les Loups
Nouveau Monde — Aube brumeuse à bord du Léviathan Noir
Le Léviathan fendait la mer comme une bête vivante. Sa coque noire semblait tissée d’ombres, d’acier et de haine. À son sommet, sur le pont désert, Douglas Bullet observait l’horizon, les bras croisés, l’air figé.
Le vent soufflait, mais rien ne le faisait vaciller. Il tenait dans une main un journal trempé de sel. Les mots, pourtant, restaient lisibles :
« Douglas Bullet anéantit l’île de Braiga »
« L’ombre du Roi des Pirates revient »
« Une nouvelle guerre éclate ? »
Il plissa les yeux est laissa tomber le journal sur le pont, où il se décomposa lentement sous les gouttes. Le regard fixé au loin, il déplia une vieille carte du Nouveau Monde. Elle était couverte de marques rouges, de croix rageuses.
Bullet : Je ne suis pas revenu pour être un nom dans leurs journaux. Je suis revenu pour faire tomber les piliers. Les empires. Les légendes.
Il posa un doigt sur l’un des points marqués.
Mais je ne porterai pas cette guerre seul.
Un sourire déforma ses lèvres. Ce n’était pas de la joie. C’était une annonce.
Bullet : Il me faut des monstres. Pas des hommes.
I. Cimetière de Bateaux — Le Hurlement du Chien
Île de Ferveur
Le ciel était gris et le sol noir. L’air y sentait la poudre, l’huile, le sang fossilisé. Partout autour de l’île, des épaves. Non, pas des épaves des tombeaux. Des vaisseaux de guerre brisés empilés en montagnes d’acier rouillé, souvenirs d’une ancienne bataille si violente qu’aucune mer n’avait voulu en reprendre le nom.
Le Léviathan jeta l’ancre dans un bruit sourd. Bullet descendit seul.
Au milieu du cimetière, une lumière vacillait. Un feu.
Là, assis comme un roi oublié, trônait Vaskor, ancien capitaine pirate, désormais vagabond errant. Une armure cabossée sur les épaules, des chaînes rouillées autour du torse, des crocs limés à la pierre comme un animal.
Vaskor (grinçant) : J’ai rêvé d’toi cette nuit. Le feu, le sang, la fin du monde. Et ton regard au milieu de tout ça.
Bullet (sérieux) : C’était pas un rêve. C’était un appel.
Vaskor (rire rauque) : Alors j’me suis pas trompé. Le Chien sans Maître a trouvé sa guerre.
Il se leva, un lourd marteau sur l’épaule. Ils se firent face dans le silence. Aucun ne broncha.
Bullet : Pas d’chaînes. Pas d’ordres. Mais quand je frappe, tu suis. Sinon, tu redeviens poussière avec les autres.
Vaskor (hoche la tête) : Tant qu’ça saigne, j’suis là.
Et le pacte fut scellé, sans mot, sans honneur. Un chien errant trouvait enfin une meute.
II. Station 7 — Le Chant de l’Abîme
Archipel des Échos — Profondeur -70m
L’eau s’était assombrie à mesure que le Léviathan plongeait. Un silence lourd, presque vivant, enveloppait le navire. Une ancienne station scientifique pirate complètement abandonnée surnommée Station 7, gisait là, dans les profondeurs, suspendue à des câbles rompus comme un cœur mort.
Des dômes de verre couverts d’algues. Des lumières vacillantes sous des vitres brisées. L’endroit semblait respirer, exhalant une tension qu’aucune mer ne pouvait calmer.
Bullet avança à l’intérieur, le souffle contenu. Il connaissait la rumeur : une femme, seule survivante d’une expérience acoustique maudite, capable de déchirer l’esprit humain par sa voix seule.
Lorelei apparut sans bruit. Suspendue au centre du dôme central, nue sous des filaments d’eau, ses cheveux ondulaient comme des algues, et sa voix vibrait sans son.
Lorelei (chant mental) : Tu es plus bruyant qu’un raz-de-marée, Douglas Bullet.
Bullet (immobile) : Et toi plus dangereuse qu’un canon mal réglé.
Lorelei descendit doucement, ses pieds touchant le sol. Sa voix n’était pas un murmure, mais une onde qui traversait la chair.
Lorelei : Si je chante, les hommes se pendent. Les enfants pleurent. Les murs saignent. Pourquoi voudrais-tu de moi ?
Bullet : Parce que je veux un monde où le silence soit une punition, pas un répit.
Elle le jaugea, longuement.
Lorelei (sourire triste) : Alors je viendrai. Je chanterai la fin du monde, pour qu’il entende enfin.
III. Prison Secrète 037 — La Danse du Cannibale
Île Gelée — Zone Interdite
Il fallut plus d’une journée pour traverser les glaces éternelles. Même le Léviathan peinait à avancer. À son cœur, une prison enfouie sous une centaine de mètres de banquise. Abandonnée depuis vingt ans. Ou plutôt… officiellement abandonnée.
Bullet marcha seul jusqu’à la porte scellée. Son pouvoir pulvérisa l’entrée dans un fracas titanesque. Aucune alarme. Seulement le froid. Et la peur.
Les murs étaient couverts de griffures. Des visages avaient été dessinés avec du sang gelé. Tous hurlaient.
Graff, recroquevillé dans sa cellule centrale, n’avait pas bougé. Mais quand il sentit Bullet, il leva les yeux. Ses lèvres étaient cousues. Son regard, incandescent.
Bullet : T’as dévoré l’esprit de nombreux guerriers. Mais t’es toujours là, enchaîné.
Graff ne répondit pas. Il posa un doigt sur sa tempe. Et un flot d’images s’abattit dans l’esprit de Bullet : des trônes effondrés, des cris d’empereurs, des océans rougis.
Graff (murmure mental) : Donne-moi un monde. Je le réduirai à l’os.
Bullet*lui tends la main* : Tu ne suivras pas mes ordres. Tu suivras mon chaos.
Graff rit. Pas un son. Juste un sourire fendu d’un fil sanglant.
Sur le pont du Léviathan Noir, les trois recrues attendaient.
Vaskor aiguisait ses crocs sur une chaîne. Lorelei murmurait des notes inaudibles, faisant vibrer l’acier. Graff dessinait des cercles avec son propre sang sur le bois du pont.
Bullet les regarda tous.
Bullet : Vous n’êtes pas une famille. Vous êtes mes armes. Mes tempêtes.
Vaskor : Tant qu’on détruit, j’suis là.
Lorelei : Tant qu’ils crient, je chante.
Graff se comptent seulement de sourire.
Le vent s’éleva. Une tempête se leva à l’horizon. Mais elle n’était rien à côté de celle qui s’appret à arriver.
Bullet (murmure) : Nous sommes la Malice. Le monde se relèvera peut-être… mais jamais avec les mêmes os.
“Et ce fut ainsi que naquit la Malice. Pas un équipage. Pas une armée. Une cicatrice vivante, prête à griffer le monde.”
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@XCobra67 @Kyo2kakumei
Salut je vous remercie ravi de faire votre rencontre
Merci beaucoup tout le monde, franchement ça fait graves plaisir de vous revoir à tous
Merci Farul, ça me fait plaisir. Je salue tout le monde au passage 👋
Chapitre 1 : Un Retour par le Sang
Île inconnue du Nouveau Monde
Un vent glacial traverse une île oubliée. Le ciel est bas, les nuages sont lourds comme du plomb. Sur un plateau noirci par les batailles passées, un homme s’entraîne seul. Chaque coup qu’il porte au vent semble fendre l’air. C’est Douglas Bullet, ancien soldat, ancien pirate, ancien monstre… devenu légende oubliée.
Devant lui, une lame géante forgée à la main, plantée dans la roche. Derrière lui, un navire fait de carcasses de cuirassés, sculpté à même le métal par son Fruit du Démon.
Bullet (murmure) : Assez joué à l’ermite…
Il saisit un escargophone noir. Des voix pirates en jaillissent.
Voix pirate (grésillement) : Katakuri capturé… Marineford…exécution publique…
Bullet : Ils veulent une guerre ? Je leur offrirai pire… bien pire.
Il s’avance lentement vers son navire, qui se réveille à son approche. Les tôles se plient, les chaînes grincent, le métal prend vie. Le Léviathan de fer lève l’ancre.
Nouveau Monde — Île de Braiga, territoire pirate indépendant
Une île fortifiée, refuge de plus de 300 pirates, contrebandiers et marchands d’armes. La rumeur de la guerre gronde, mais ici, on rit, on boit, on se croit hors d’atteinte.
Pirate A : Vous avez entendu ? Katakuri capturé… Le monde brûle !
Pirate B : Tant que la Marine met pas les pieds ici, on a rien à craindre.
Capitaine pirate : N’importe qui met les pieds ici, on le cueille à l’arrivée.
Une alarme déchire la nuit.
Un navire colossal émerge du brouillard, fait d’épaves et de métal noir. Il fonce droit sur le port… et s’écrase, pulvérisant les quais et plusieurs navires à l’ancre.
Pirate A : C’est quoi ce bordel ?!
Des flammes, des cris… et au centre de l’enfer, une silhouette massive avance. Recouverte d’une armure semi-vivante, née de fer tordu et de haine brute : Douglas Bullet.
Il lève la main vers le ciel.
Bullet : FUSION ARMÉE : TITAN DE GUERRE
フュージョン武装(ぶそう): 戦(いくさ)の巨神(きょしん)
Fyūjon Busō: Ikusa no Kyoshin
Des morceaux de bâtiments, d’armes et de coques volent vers lui. En quelques secondes, une armure colossale se forme autour de lui. Une guerre à elle seule.
Capitaine pirate : FEU ! FAITES-LUI SAUTER LA CERVELLE !
Les balles ricochent sur le métal. Bullet ne cille pas.
Bullet (calme) : Voilà donc ce que vous appelez des pirates ? Pathétique…
Bullet : CANON RAVAGEUR
破滅砲(はめつほう)
Hametsu Hō
Un poing chargé d’énergie frappe le sol. Une onde de choc emporte une dizaine d’hommes. Les survivants tentent de fuir.
Bullet : Oh là oh là… Pas si vite…
CHAÎNES DE FER
生(い)きる鉄鎖(てっさ)
Ikiru Tessa
Des chaînes jaillissent du sol, saisissent les fuyards puis les broient.
Bullet : TSUNAMI DE FER
鉄(てつ)の津波(つなみ)
Tetsu no Tsunami
Un coup au sol. Une vague de métal en fusion ravage toute l’île. En quelques minutes, Braiga n’existe plus. Aucun survivant.
Bullet plante sa lame dans les ruines fumantes.
Bullet (sombre) : Voici le point départ de mon retour.
Quelques heures plus tard – QG du World Economy News.
Le chaos règne. Les escargophones s’emballent. Des journalistes courent dans tous les sens.
Morgans, le grand vautour, hurle depuis son perchoir.
Morgans : STOPPEZ TOUT ! OUBLIONS UN INSTANT KATAKURI ! ON TIENT UN ÉVÉNEMENT HISTORIQUE !
Un rédacteur : Mais, Monsieur, les rotatives ?
Morgans (explosif) : BALANCEZ-MOI DES ÉDITIONS SPÉCIALES ! PAPIER NOIR ! TITRE EN SANG ! ÉCRIVEZ :
« Douglas Bullet anéantit l’île de Braiga »
« Le spectre du Roi des Pirates revient »
« Un monde prêt à exploser… et un démon déjà en marche »
Il rit, comme un charognard en transe.
Morgans (à lui-même) : Ce type n’est pas juste une menace. C’est le présage d’un âge noir.
Retour sur le navire de Bullet
Le colosse de métal fend la mer. À bord, Bullet médite devant une carte. Il entoure au charbon plusieurs îles
Bullet (murmure) :Ce monde mérite une vraie guerre. Pas leurs mascarades de rois et de rêves.
Il se redresse, son armure reformée autour de lui. Une aura monstrueuse qui ferait trembler la terre et la mer.
Bullet : Quand tout sera à terre… j’arriverai pour finir ce qu’il restera.
Son navire disparaît dans la brume. Sur sa coque, un nouveau symbole :
Un crâne sans mâchoire, entouré de chaînes brisées.